C’est en novembre 2003 que je me suis décidée et que j’ai commencé le travail nécessaire à l’écriture du manuscrit qui racontera mon histoire. Y avait longtemps que j’y pensais. En fait depuis l’adolescence, je disais à ma mère que j’aimerais bien écrire un livre un jour. À ce moment, là, je pensais plutôt à un romain policier, type de livre que j’adore lire, mais je ne pensais pas avoir assez d’imagination pour faire un bon livre.
Depuis ma graduation en juin 2001, je me demande dans quel nouveau défi je pourrais me lancer; une maîtrise, d’autres cours, etc. Puis ma physiothérapeute m’a demandé si j’avais déjà penser écrire mon histoire. Oui j’y ai déjà pensé mais sans plus. Ce n’était pas la première fois qu’on me posait la question. Mais cette fois, l’idée reste et trotte dans ma tête. J’ai commencé par faire venir mes dossiers médicaux des différents hôpitaux où j’ai reçu des soins. J’ai également fait des recherches sur la maladie sur internet, dans des livres spécialisés et j’ai trouvé pas mal d’information. J’ai également posé un tas de questions à mes parents. Quelques mois ont suffit et j’avais tout en main pour commercer.
Première chose, mettre en ordre chronologique les principaux événements de ma vie et tout ce que j’ai vécu dans les différents milieux hospitaliers; traitement, soin, chirurgies, etc. Un tableau avec date m’a beaucoup aidé pour me faire un plan de travail. Ne restait qu’à débuter l’écriture.
J’ai commencé par écrire une introduction en plusieurs versions, parce que j’avais quelques idées et que je ne savais vraiment pas trop quelle serait la meilleure façon de commencer. Je voulais maintenant écrire ce livre dans l’espoir que mon histoire puisse aider quelqu’un quelque part. C’est certain que je le faisais pour moi également, pour être publier et réaliser un vieux rêve.
Peu de temps après, j’ai eu la chance de rencontrer un éditeur au Salon du Livre de Montréal. Comme il m’a été présenté par une amie, elle lui a mentionné que j’étais en train d’écrire mon histoire. Son assistante m’a demande d’envoyer mon manuscrit lorsqu’il sera terminé. J’étais contente, même si je doutais que cet éditeur puisse me publier un jour, parce que sa vocation est trop spécialisé, j’avais quand même un bout du pied dans le monde de l’édition. Je pourrais poser les questions que me passeraient par la tête et je pourrais surement profiter de précieux conseils.